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Une ville à l'est.
L'Agression
La ville est vide de sa foule et de ses tourbillons
Nuit et jour, un désert enténébré,
Des silhouettes courbées errent à tâtons
Trébuchant sur les souvenirs à la recherche de ce qui a été
Elles et ils sont là et résistent
Elles et ils vont au sacrifice
Elles et ils luttent pour échapper, en pacifistes
Elles et ils se suffisent du présent et de ses injustices
Un abysse clos sépare le passé du présent
Ni l’imagination ni le désir
Pourrait inverser le cours du temps
Et la mémoire enveloppera dans une postérité vide de sens, le pire
Dans ce qui reste, il y aura la vie
L’arbre du jardin, le chant de l’alouette, la terre, le climat, les saisons
Les jeux, les rires, les fêtes et les graffitis
